Salar d'Uyuni

Depuis notre arrivée en Bolivie toutes les personnes que nous croisons nous demandent : « vous avez visité le Salar ? » ou « il faut que vous alliez au Salar d'Uyuni ! ». Alors pour terminer notre séjour dans ce très chouette pays, autant par ses habitants que pour la diversité de ses paysages, nous avons réservé une excursion de plusieurs jours qui commence dans le Salar d'Uyuni et qui nous emmène vers le désert d'Atacama au Chili.

Premier jour : Nous nous retrouvons devant l'agence pour charger les bagages dans le 4X4 et rencontrer Franklin, notre pilote-guide-cuisinier, et Elia une de nos compagnonnes de voyage. Le véhicule prêt ; nous partons découvrir le cimetière aux locomotives. A l'époque, où la Bolivie avait encore accès à la mer, le réseau ferré était très actif et les marchandises partaient des mines pour le port de commerce d'Antofagasta. Malheureusement, suite à la guerre du Pacifique (encore très présente dans les esprits), la Bolivie a perdu son accès à la mer et tous les trains d'alors ont été abandonnés à la sortie d'Uyuni. Nous découvrons les locomotives d'un temps passé usées par le temps qui passe. L'occasion aussi de découvrir une multitude de touristes pas toujours très intelligents...

Les photos prises, nous partons vers le dernier village avant le Salar où se trouve une « fabrique » de sel et un musée de statues de sel. L'occasion de voir comment les locaux récoltent et broient le sel afin d'en faire des statues et souvenirs. Le sel d'ici n'est pas consommable ou alors en y rajoutant de l'iode. Du coup, l'exploitation est plutôt touristique et pour construire des bâtiments (aussi pour les touristes). A la sortie du village, nous passons récupérer notre seconde compagnonne de voyage au palace de sel.

Nous entrons enfin dans le Salar d'Uyuni, le plus grand désert de sel du monde, à presque 4000m d'altitude. C'est une grande étendue blanche où, saison des pluies oblige, l'eau stagne sur presque toute la surface. Notre première halte est une auberge de sel où nous dégustons un bon repas salé.

Ce lieu était un point de passage du Dakar lorsque les pilotes ont tenté la traversée du Salar. Mais la difficulté du lieu a fait abandonné ce trajet.

Après le repas, nous partons un peu plus loin pour se retrouver seul (chose difficile étant donné le nombre de touristes) sur le sel et faire quelques photos. L'effet d'optique obtenu grâce au désert blanc permet le réalisation de photos amusantes voire délirantes...

La pause photo terminée nous quittons le salar dans le soleil couchant. Le chemin est difficile et notre chauffeur négocie parfaitement les trous d'eau. La route nous mène tranquillement vers un hôtel de sel où nous passons la première nuit. Murs en sel, sommiers en sel, tabourets en sel, tables en sel, heureusement le repas n'est pas trop salé.