Lagunes et volcans
- Eric Mandret
- 26 févr. 2020
- 2 min de lecture
Deuxième jour : Le petit déjeuner avalé, nous filons à travers les champs de quinoa et les troupeaux de vigognes en découvrant les montagnes aux neiges éternelles.


Petit arrêt sur la fameuse voie ferrée qui ne laisse plus passée que quelque trains chargés de Borax, seul produit dont l'exportation vaut le coup... (pour fabriquer du plastique)


En suivant cette voie nous arrivons à la frontière chilienne que nous allons longer toute la journée. Mi-chilien, mi-bolivien se dresse l'imposant volcan Ollague entouré de pierres de lave semi-lunaires.


(mais où sont-ils ?)
En continuant la route, nous arrivons vers des lagunes peuplées de flamants. Chacun défend son petit lopin de vase à la recherche de quelques victuailles.


La dernière de ces lagunes, par sa forme de cœur, permet les clichés amoureux.


Les paysages défilent et ne se ressemblent pas. Impossible de faire autre chose que regarder, profiter, prendre des photos. Des montagnes aux multiples couleurs cachent celles aux neiges éternelles, des roches volcaniques s'entremêlent avec la végétation minimale. Et au milieu de tout ça, un désert qui recouvre une immense nappe phréatique. Malgré l'altitude (4500m) les enfants se défoulent et courent sur l'étendue de sable.


A la sortie de ce désert, vivent des viscachitas (lapin du désert) qui essaient de se reposer à l'ombre des rochers.


Mais, la pratique artistique de la nature ne s'arrête pas là. A quelques kilomètres, nous découvrons l'arbre de pierre et d'autres roches taillées par le temps donnant à croire que des sculpteurs sont passés par là. Ces roches abritent des renards du désert qui ont bien l'habitude des touristes.




Puis la route continue. Cette fois-ci, la lagune que nous découvrons est rouge. Le fameux borax qui vient des montagnes environnantes se mélange à l'eau et lui donne cette étrange couleur.


Et nous montons encore pour arriver à 4950m où des fumerolles et geysers surgissent de la montagne. Certains sont artificiels (creusés par l'homme pour tenter la géothermie) et permettent de drôle d'expériences. D'autres, naturelles, dégagent une importante odeur de souffre.


Finalement, nous arrivons à notre second hébergement. Il n'est pas en sel, mais perdu entre lagunes, montagnes et déserts. Pourtant le lieu n'est pas dû au hasard, une source d'eau chaude naturelle permet de se délasser. Nous profitons donc d'une eau à 37°C au soleil couchant sous un vent tonitruant aux alentours de 5°C.

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